La flore sylvestre yverdonnoise, en fleurs au mois d’avril
L’ail des ours (Allium ursinum 4-5), aux feuilles brillantes dessus et à long pétiole, sent l’ail et en a le goût, c’est un excellent légume sauvage, mais il ne faut pas le confondre avec le muguet (feuilles mates dessus) ou le colchique (sans pétiole), tous deux très toxiques. Dans de bonnes conditions, l’ail des ours forme d’immenses tapis de feuilles sous les arbres, contrairement au muguet. Ses fleurs blanches en forme d’étoiles le distinguent facilement du muguet aux fleurs en clochettes.
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L’alliaire officinale (Alliaria petiolata 4-6), possède elle aussi l’odeur et le goût d’ail et s’utilise de multiples façons en cuisine. Ses feuilles sinuées-dentées à long pétiole sont cordées à réniformes à la base. Ses siliques (fruits secs) sont étroites mais longues de 2-7 cm. Ses nombreuses fleurs blanches ont 4 pétales disposés en croix. Haute de 30-90 cm, on la rencontre beaucoup en lisière de forêt et le long des haies.
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L’anémone des bois (Anemone nemorosa 3-5), haute de 10-30 cm, possède un verticille de 3 bractées foliacées et trilobées dans le tiers sup. de la tige. Ses fleurs blanches sont parfois lavées de pourpre et possèdent de nombreuses étamines jaunes. Comme beaucoup de renonculacées, cette fleur est toxique et ne doit être amenée en cuisine.
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L’anémone jaune (Anemone ranunculoides 4), haute de 10-25 cm, possède des fleurs jaunes à 5 pétales. Dans le quart sup. de sa tige se trouve un verticille de 3 bractées foliacées – comme l’anémone précédente., mais la couleur des fleurs permet de les distinguer.
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L’aulne blanchâtre (Alnus incana 2-4) est un arbre qu’on pourrait confondre avec l’aulne glutineux, mais les feuilles du blanchâtre sont soit sessiles soit avec des pétioles ne dépassant pas 3 mm. Les nervures latérales sont en paires de 10-15. En l’absence de feuilles, voir les cônes qui eux aussi sont soit sessiles soit avec des pédoncules ne dépassant pas 3 mm.
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L’aulne glutineux (Alnus glutinosa 2-4), qu’on appelle aussi la Verne, est un arbre atteignant 20 m de haut, dont les fruits sont des cônes ressemblant à de petites pommes de pin sur des pédoncules d’env. 1 cm. Ses feuilles suborbiculaires à bord dentelé sont obtuses ou échancrées à l’extrémité, avec 4-7 paires de nervures latérales. On pourrait le confondre avec l’aulne blanchâtre, mais les feuilles et les cônes permettent de les différencier facilement.
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Le bois gentil (Daphne mezereum 2-4) est un arbrisseau haut de 25-120 cm aux fleurs rose pourpre apparaissant avant les feuilles. Ses rameaux ne sont feuillés qu’à leur sommet. Ses baies rouge écarlate et luisantes sont très toxiques.
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Le bouleau pendant (Betula pendula 4-5) peut atteindre 25 m de haut en moins de 20 ans. On le reconnaît de loin grâce à son écorce blanche et ses rameaux fins retombants. Ses chatons mâles sont pendants, tandis que les femelles plus petits sont dressés lors de la floraison, puis pendants après. Ses feuilles triangulaires sont très dentelées.
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La bugle rampante (Ajuga reptans 4-7), haute de 15-30 cm, se reconnaît principalement à ses longs rejets rampants et feuillés, pouvant s’étendre au sol sur près d’un mètre. Sa tige carrée est poilue uniquement sur deux faces opposées. Les fleurs bleues possèdent une lèvre sup. très courte et une lèvre inf. largement étalée. Sous chaque verticille de fleurs se trouvent des bractées foliacées qui sont à bord entier chez la bugle rampante, mais à 3 pointes chez la bugle de Genève qui lui ressemble, mais qui est moins répandue.
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Le cerfeuil des prés (Anthriscus sylvestris 4-8), malgré son nom, est également une grande plante (50-150 cm) courante dans les haies et les sous-bois. On le reconnaît à ses fruit noirs, allongés et terminés par deux styles (des petits becs) persistants et généralement recourbés.
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Le cerisier sauvage (Prunus avium 4-5) peut atteindre 25 m de haut. On le reconnaît facilement même sans fleurs ni fruits, grâce à son tronc gris foncé dont l’écorce se détache en lanières horizontales, étroites et claires. Ses feuilles portent 1-2 glandes rougeâtres au haut du pétiole. Ses fleurs apparaissent juste avant les feuilles.
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Le chêne pédonculé, ou Ch. rouvre (Quercus robur 4-5) est très commun en plaine. Cet arbre est de grande taille, ses feuilles ont un pétiole très court (env. 5 mm) avec 2 oreillettes à leur base, et ses glands sont très longuement pédicellés.
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Le chêne sessile (Quercus petraea 4-5) se distingue du chêne pédonculé par ses feuilles : pétiole long de 10-25 mm sans oreillettes à sa base chez le sessile, mais pétiole de moins de 7 mm à oreillettes chez le pédonculé. De même, les glands du sessile sont sans pédoncule, tandis que ceux du pédonculé sont munis d’un long… pédoncule ! Ses fruits, les glands, servaient à engraisser les cochons en automne.
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Le chèvrefeuille des haies (Lonicera xylosteum 4-5), qu’on appelle aussi le camérisier à balais, est un arbuste atteignant 2 m de haut. Ses feuilles opposées sont mollement pubescentes et longues de 2-6 cm. Ses fleurs blanc-jaune et ses baies luisantes rouges sont géminés sur un long pédicelle.
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La corydale creuse (Corydalis cava 3-4), haute de 15-25 cm, se voit souvent dans les haies et forêts humides. Son nom se doit à son tubercule souterrain qui est creux. Ses fleurs purpurines ou blanches en grappe terminale allongée la font reconnaître facilement.
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Le cotonéaster commun, ou à feuilles enières (Cotoneaster integerrimus 4-5) est un arbuste pouvant atteindre 1,5 m de haut, mais gén. plus bas ou même couché. C’est une plante très ramifiée avec un port de buisson, pas simplement des « baguettes feuillées ». Ses feuilles de 1,5-4 cm sont glabres dessus, velues dessous. Ses petites fleurs groupées par 1-3 sont penchées. Ses fruits sont glabres et rouges.
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Le daphné lauréole (Daphne laureola 3-4) est un arbrisseau haut de 40-120 cm qui se plaît dans les sous-bois. Ses feuilles sont toutes disposées en rosette en haut d’une tige nue. Ses fleurs discrètes jaune verdâtre se trouvent à l’aisselle des feuilles sup.
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La dorine à feuilles alternes (Chrysosplenium alternifolium 4-6) est une petite plante (5-20cm) à fleurs peu apparentes, mais qu’on reconnaît à ses feuilles basales suborbiculaires (diam. max. 5 cm) et à sa tige munie dans le haut de 1-3 feuilles alternes surmontées par des bractées foliacées jaunes à jaune verdâtre.
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L’épine noire (Prunus spinosa 4), qu’on appelle aussi Prunellier, est un arbuste aux épines très solides et aux nombreuses fleurs blanches apparaissant avant les feuilles, ce qui le rend reconnaissable de loin à l’orée des bois en avril. Il produit des prunelles globuleuses bleu noirâtre d’env. 1 cm de diam. à chair juteuse mais peu appréciées pour le goût acidulé.
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L’euphorbe des hêtraies (ou à feuilles d’amandier) (Euphorbia amygdaloides 4-6), haute de 30-60 cm, se reconnaît facilement aux bractées vert pâle soudées (donnant l’impression d’une seule bractée circulaire) sous les capsules. Elle possède aussi des glandes en croissant, jaunes ou rouges, autour des capsules.
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L’euphorbe douce (Euphorbia dulcis 4-6), haute de 15-45 cm, possède une tige cylindrique simple, mais sa souche peut comporter plusieurs tiges individuelles. Ses feuilles caulinaires longues de 25-60 mm sont alternes. Ses glandes ovales vertes, situées sous le fruit couvert de tubercules, deviennent pourpres à maturité. Les bractées florales sont ovales-triangulaires.
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L’érable des montagnes (sycomore) (Acer pseudoplatanus 4-5) a des feuilles à 5 lobes triangulaires découpés irrégulièrement (mais jamais longuement pointus, sinon ce serait l’érable plane). Ses fleurs verdâtres pendent en longues grappes, et ses samares (ses fruits) forment un angle presque droit. Pour attirer les insectes et favoriser la pollinisation, les pores de ses feuilles transpirent de l’eau sucrée.
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La ficaire (Ranunculus ficaria 3-4) fleurit tôt pour profiter du soleil avant la feuillaison des arbres. Elle est facile à observer grâce au jaune intense de ses pétales, aussi parce qu’elle forme de grandes colonies. Ses feuilles luisantes sont portées par un long pétiole engainant. Après la floraison, des bulbilles favorisant la reproduction végétative apparaissent à l’aisselle des feuilles ou dans l’inflorescence, puis se détachent.
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Le fraisier des bois (Fragaria vesca 4-6) aux fraises savoureuses est bien de chez nous, mais il n’a rien à voir avec le fraisier de nos jardins qui, lui, a été créé à partir de variétés sauvages américaines. Le vrai fruit du fraisier n’est cependant pas celui qui libère une explosion de saveurs dans notre bouche, mais bien les petites graines jaunes (des akènes) qui en parsèment la surface.
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Le frêne commun (Fraxinus excelsior 4-5) se reconnaît facilement à ses bourgeons noirs précoces et à ses feuilles imparipennées pouvant atteindre 40 cm de long. L’hiver, ses samares pendantes longues de 3-5 cm persistent. L’avenir s’est assombri pour cet arbre, car il est attaqué par un champignon qui le tue petit à petit feu. On espère que des frênes résistants finiront par s’imposer.
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Le gaillet odorant (Galium odoratum 4-6), haut de 10-30 cm, qu’on appelle aussi l’aspérule, croît communément dans les hêtraies. Elle a le goût et l’odeur typiques de la coumarine, surtout après séchage. Ses feuilles sont verticillées par 6-8 autour d’une tige unique quadrangulaire. Ses fruits sont hérissés de soies crochues. Peut être confondu avec le gaillet des forêts, dont la tige est cependant cylindrique et bien plus grande (40-80 cm), et qui fleurit plus tard (7-9).
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Le genévrier commun (Juniperus communis 4-8), haut de 1-3 m, est un arbuste conifère tout-terrain qu’on reconnaît à la raie blanchâtre sur le dessus de ses aiguilles. Ses cônes charnus sphériques bleu-gris ont l’apparence de baies mais n’en sont pas, par contre ils servent à distiller le gin.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/juniperus-communis-subsp-communis.html
La gesse des montagnes (Lathyrus linifolius 4-6) possède une tige ailée, les feuilles également mais dans une moindre mesure. Les feuilles en point sont terminées par un long mucron et ont 2-4 paires de folioles, avec parfois une foliole impaire terminale. Les fleurs bleu-pourpre sont par grappes de 3-6. Les gousses aplaties sont longues de 3-4 cm.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/lathyrus-linifolius.html
La gesse printanière (Lathyrus vernus 4-5) n’est haute que de 20-30 cm. Elle apparaît dans les sous-bois dès le mois d’avril. Ses fleurs sont d’abord pourpres, puis deviennent bleues. Elles sont composées de 2-4 paires de folioles longues de 3-7 cm, atténuées en point. La tige n’est pas ailée.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/lathyrus-vernus-subsp-vernus.html
Le gouet (Arum maculatum 4-5) a des feuilles hastées vertes et luisantes apparaissant tôt au printemps sur un pétiole deux fois plus long que le limbe. Son inflorescence comporte un spathe (une sorte de feuille) vert jaunâtre cachant les fleurs mâles et femelles autour d’un spadice charnu ressortant du spathe. Cette inflorescence forme un piège pour les moucherons qui viennent polliniser mais ne peuvent ressortir qu’après avoir été enduits de pollen pour le prochain gouet.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/arum-maculatum.html
Le gui (Viscum album 3-4) est un arbrisseau toujours vert poussant sur un arbre en touffes rondes de 30-60 cm. C’est la grive draine qui, après avoir mangé ses baies blanches, favorise sa dissémination sur les hautes branches par ses excréments. Ce parasite prélève la sève montante de l’arbre mais ce sont ses propres feuilles vertes qui produisent les sucres dont il a besoin. Le gui affaiblit cependant l’arbre qui le porte et une forte infestation de gui eut provoquer la chute d’une branche.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/viscum-album-subsp-album.html
L’ hellébore fétide (Helleborus foetidus 3-4), haute de 30-60 cm, est une plante toxique densément feuillée et munie de fleurs nombreuses, vertes et penchées, aux pétales souvent bordés de rouge.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/helleborus-foetidus.html
L’ herbe aux goutteux (Aegopodium podagraria 5-9), haute de 30-80 cm, se rencontre facilement en lisière de bois et dans les forêts alluviales. Ses feuilles inf. sont pétiolées, mais les caulinaires se rattachent à la tige par une gaine. Elles sont toutes entièrement et inégalement dentées. La floraison blanche se fait sous forme d’ombelle dont le seul rayon central est fertile.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/aegopodium-podagraria.html
Le hêtre (Fagus sylvatica 4-5) est facilement reconnaissable même en hiver de par sa hauteur pouvant atteindre 40 m et son écorce grise et lisse. Il porte un grand nombre de fruits tous les 3 à 5 ans. Ces fruits sont enveloppés dans une cupule qui s’ouvre et contient 2-3 faînes brunes comestibles.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/fagus-sylvatica.html
L’ hippocrépide buissonnante (Hippocrepis emerus 4-6), haut de 0,5-2 m, se reconnaît facilement à ses fleurs jaunes en ombelles regroupant 5-12 fleurs, souvent veinées de rouge. Les fruits sont des gousses longues et tortueuses.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/hippocrepis-emerus.html
L’if (Taxus baccata 3-4) dépasse rarement les 15 m et, de nos jours, se voit principalement dans les parcs. Son bois résistant et souple causa sa perte, car on en fabriqua des centaines de milliers d’arcs. De plus, les paysans les abattaient pour protéger leur bétail de sa grande toxicité. La seule partie non vénéneuse de l’arbre est l’arille rouge entourant ses graines. On le reconnaît à son écorce brun rougeâtre se détachant en fines lamelles.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/taxus-baccata.html
La laîche des montagnes (Carex montana 4-5) est une petite laîche (10-30 cm) se terminant par une inflorescence de 1,5-2 cm avec un seul épi mâle dressé, surmontant 1-3 épis femelles rapprochés, situés juste en dessous. La tige est trigone et la gaine basale est rougeâtre. Les feuilles ne dépassent pas 1,5-2 mm de large.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/carex-montana.html
La laîche digitée (Carex digitata 4-5), haute elle aussi de 10-30 cm, possède une tige souvent penchée, et des feuilles plus courtes que la tige. Sa gaine basale est rougeâtre, comme celle de la Laîche des montagnes ci-dessus, mais ses feuilles sont un peu plus larges (2-4 mm), et son inflorescence plus longue (3-6 cm). L’épi femelle inf. est nettement distant, à pédoncule long de 1-2 cm, tandis que les épis sup. sont groupés et digités (voir photo de g.)
https://www.infoflora.ch/fr/flore/carex-digitata.html
La laîche glauque (Carex flacca 4-6), haute de 20-80 cm, se voit beaucoup dans les lieux humides des forêts, marais et fossés. Ses feuilles étroites sont rigides et scabres, à doube pli longitudinal. Son inflorescence est composée d’épis mâles et d’épis femelles. Les mâles (2-4) sont dressés et terminaux, les femelles (aussi 2-4) sont penchés ou pendants, ainsi que longuement pédonculés.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/carex-flacca.html
Le lamier des montagnes (Lamium galeobdolon montanum 4-7), haut de 20-50 cm, est souvent appelé lamier jaune ou même ortie jaune, mais il n’est pas urticant. Ses fleurs jaunes à la lèvre inf. rayées d’orange sont facilement reconnaissables. Les feuilles à dents aigües sont disposées par deux le long de la tige.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/lamium-galeobdolon-subsp-montanum.html
La lathrée écailleuse (Lathraea squamaria 3-5), haute de 5-25 cm, est une plante qu’on ne peut confondre avec aucune autre, tant son inflorescence est spéciale : ses fleurs sont en grappe compacte, unilatérale et blanchâtre ou légèrement rosée. Les corolles ont une lèvre sup. en casque et une lèvre inf. trilobée. Cette plante sans chlorophylle ne pouvant pas pratiquer de photosynthèse, elle parasite les racines d’arbres autour d’elle pour y prélever de la sève élaborée.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/lathraea-squamaria.html
Le lierre terrestre commun (Glechoma hederacea 4-5), haut de 10-15 cm, s’appelle ainsi parce qu’il possède de longs rejets rampants et feuillus. On le reconnaît vite à ses fleurs violettes longues d’env. 2 cm. En dehors de floraison, il se signale par ses feuilles réniformes atteignant 3 cm de long.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/glechoma-hederacea-subsp-hederacea.html
La luzule des bosquets (Luzula luzuloides 5-7), haute de 30-70 cm, se différencie de sa cousines des forêts par ses feuilles qui sont très longues et dépassent souvent l’inflorescence, alors que celles des forêts sont très courtes. Les fleurs blanches sont inclinées, et même penchées lors de la fructification.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/luzula-luzuloides-subsp-luzuloides.html
La luzule des forêts (Luzula sylvatica 4-6), haute de 30-100 cm, a des feuilles vert foncé brillantes et ciliées de longs poils. Son inflorescence est munie de fleurs brun rougeâtre. Elle confie principalement aux fourmis le soin de disséminer ses graines. Risque de confusion avec la luzule des bosquets, mais cette dernière a des fleurs blanches et son inflorescence dépasse nettement la bractée à sa base.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/luzula-sylvatica.html
Le marronnier (Aesculus hippocastanum 4-5) atteint 30 m de haut et se reconnaît facilement à ses feuilles palmées à 5-7 folioles atteignant jusqu’à 20 cm de long. Ses fleurs en grandes grappes dressées blanches et ses marrons bruns enfermés dans une capsule épineuse verte rendent sa détermination encore plus aisée. Il est presque toujours cultivé, mais petit à petit il fait son chemin vers la naturalisation.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/aesculus-hippocastanum.html
La mercuriale vivace (Mercurialis perennis 3-4), haute de 20-40 cm, est feuillée seulement dans le haut. Elle est dioïque, donc chaque pied individuel est entièrement mâle ou femelle. Les inflorescences mâles se présentent sous forme de petits glomérules vert-jaune espacés formant un ou plusieurs longs épis au sommet de la tige. Les inflorescences femelles sont solitaires le long de l’axe floral. Les feuilles sup., longues de 4-12 cm, sont plus grandes que les inf. Sa tige est ronde. On pourrait confondre la mercuriale vivace avec la mercuriale annuelle, mais la tige de cette dernière est quadrangulaire, elle est feuillée dès la base, et elle ne pousse pas dans les forêts.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/mercurialis-perennis.html
Le merisier à grappes (Prunus padus 4-6) est un arbrisseau qui peut atteindre une dizaine de mètres. Il est assez fréquent dans les forêts riveraines, lisières et sols humides. Ses fleurs sont regroupées en longues grappes blanches et pendantes. Ses petits fruits (6-8 mm de diam.) présentent peu d’intérêt, car le noyau occupe près de 80% du volume.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/prunus-padus-subsp-padus.html
La muscatelle (Adoxa moschatellina 3-4), haute de 5-15 cm, est une petite plante qu’on rencontre dans les sous-bois frais et les bosquets humides. Ses fleurs vert jaunâtre larges d’env. 5 mm forment une petite tête caractéristique à cinq lobes (un dirigé vers le haut et les quatre autres à angle droit).
https://www.infoflora.ch/fr/flore/adoxa-moschatellina.html
Le noisetier (Corylus avellana 2-4), qui peut atteindre 5 m de haut, fleurit très tôt, avant la feuillaison, par de longs chatons pendants jaunes, disposés par grappes de 2 à 5. Il possède aussi des organes femelles qui sont enclos dans de petits bourgeons d’où ne dépassent que les petits stigmates rouges. Il est surtout connu pour ses fruits, les noisettes.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/corylus-avellana.html
L’ oxalis petite oseille (Oxalis acetosella 4-6), haute de 5-15 cm, pousse à l’ombre des grands arbres, là où aucune autre plante à fleurs ne peut s’épanouir. Ses fleurs blanches veinées de rouge recouvrent le sol forestier au printemps. Ses feuilles ressemblent à celles du trèfle, mais celui-ci ne pousse pas dans les zones ombragées des forêts, seulement à l’orée des bois.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/oxalis-acetosella.html
La parisette à quatre feuilles (Paris quadifolia 4-5), haute de 15-30 cm, peut parfois être munie de 5-6 feuilles – attention ! Ses feuilles verticillées partent toutes du même point et se terminent en pointe. Sa fleur se transforme en baie toxique noir bleuâtre qui l’identifie sans doute possible.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/paris-quadrifolia.html
Le pétasite blanc (Petasites albus 3-5) arbore très tôt, après la fonte des neiges, une grosse inflorescence blanche. Sa tige est assez épaisse et écailleuse. Ses feuilles n’apparaissent qu’en fin de floraison et peuvent atteindre plus de 40 c de large. Leur dessous est blanc tomenteux.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/petasites-albus.html
La petite pervenche (Vinca minor 4-5), haute de 10-20 cm, se plaît dans les buissons, lisières et forêts claires. Ses petite feuilles (2-5 cm de long) sont très nombreuses, coriaces, entières, luisantes et visibles en toute saison. Ses fleurs tubuleuses bleu clair violacé portent 5 lobes étalés soudés au sommet du tube long d’env. 1 cm
https://www.infoflora.ch/fr/flore/vinca-minor.html
Le poirier sauvage (Pyrus pyraster 4-5) est un ancêtre de nos poiriers cultivés. Il peut atteindre 20 m de haut. Ses feuilles ont un pétiole presque aussi long que le limbe. Ce dernier est ovale et ses nervures sont peu apparentes, ni dessus ni dessous. Les fruits ne dépassent pas 3,5 cm de long.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/pyrus-pyraster.html
Le populage (Caltha palustris 3-5), haut de 15-50 cm, est une plante de marécage qu’on reconnaît facilement grâce à ses belles fleurs jaune or. Ses feuilles cordées sont assez grandes. Pour se disséminer, il utilise la pluie qui entraîne ses graines dans les cours d’eau. Elles germeront ainsi dans de nouveaux sites.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/caltha-palustris.html
La prêle géante (Equisetum telmateia 3-5), haute de 30-120 cm, est la plus grande prêle d’Europe. Elle se plaît dans les forêts au bord des ruisseaux. Elle a la particularité d’avoir des tiges fertiles et des tiges stériles séparées, d’aspect différent. Les tiges stériles d’aspect peu coloré sortent de terre d’abord, puis les tiges stériles, plus grandes et aux longs rameaux verticillés colorés, selon les photos ci-contre. On les trouve généralement en colonies, petites ou grandes.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/equisetum-telmateia.html
La primevère acaule (Primula acaulis 3-4), haute de 5-15 cm, ne possède qu’une tige très réduite, ses pédoncules semblant relier les fleurs directement aux racines. Ses feuilles gaufrées sont atténuées en un pétiole ailé.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/primula-acaulis.html
La primevère élevée (Primula elatior elatior 3-5), haute de 10-20 cm, a des feuilles en rosette basale ±rétrécies en pétiole ailé. Le calice de ses fleurs est non anguleux, contrairement à celui de la Primevère officinale qui lui ressemble.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/primula-elatior-subsp-elatior.html
La pulmonaire de Suisse (Pulmonaria helvetica 3-5), haute de 20-60 cm, se distingue de sa cousine la Pulmonaire officinale, beaucoup plus présente, par les poils de ses feuilles, qui sont nombreux mais très petits (<0,5 mm, loupe !) chez l’helvetica, quoique entremêlés de quelques autres longs de 2-3 mm, alors que chez l’officinale, les poils ne sont qu’épars et tous longs d’env. 3 mm. De plus, les feuilles de l’helvetica sont nettement plus grandes, elles peuvent atteindre 30 cm.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/pulmonaria-helvetica.html
La pulmonaire officinale (Pulmonaria officinalis 3-5), haute de 10-40 cm, possède des feuilles nettement maculées de taches claires. Ses feuilles n’ont pas de petits poils (<0,5 mm) comme sa cousine de Suisse, mais on y trouve quand même des poils épars longs d’env. 3 mm.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/pulmonaria-officinalis.html
La pulmonaire sombre (Pulmonaria obscura 3-5), haute de 10-30 cm, possède des feuilles vert sombre sans taches. Ses feuilles non plus ne possèdent pas les petits poils (<0,5 mm) de sa cousine officinale, mais bien les quelques poils épars longs d’env. 3 mm. de sa cousine de Suisse.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/pulmonaria-obscura.html
La renoncule tête d’or (Ranunculus auricomus 4-6), haute de 20-40 cm, a des feuilles basales très différentes des caulinaires : réniformes et de plus grande superficie à la base, et à segments de plus en plus linéaires au fur et à mesure qu’elles s’élèvent sur la tige, comme la photo le montre bien. On la reconnaît aussi sans risque à ses pétales souvent mal développés.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/ranunculus-auricomus-aggr.html
Le saule drapé (Salix elaeagnos 3-5) est le plus souvent un arbuste, mais il peut parfois atteindre jusqu’à 16 m de haut. Ses feuilles sont très étroites, vertes dessus, grisâtres dessous, et enroulées au bord. La floraison peut parfois précéder les feuilles. Tous les saules sont dioïques, ils sont soit mâles, soit femelles, contrairement à la plupart des plantes qui sont hermaphrodites, possédant les organes mâles et femelles sur le même pied.
https://www.infoflora.ch/fr/flore/salix-elaeagnos.html
Le saule marsault (Salix caprea 3-5) ne dépasse pas souvent 9 m et on ne le trouve presque qu’en bordure de chemin ou en lisière de forêt, car son bois ne présente aucun intérêt et on l’élimine des exploitations forestières. Cet arbre est dioïque, donc il est entièrement soit mâle soit femelle. Ses fleurs se présentent sous forme de chatons, les mâles étant jaunâtres et les femelles verts. Les abeilles et les bourdons y trouvent leur premier régal du printemps. Ses feuilles ovales à nervures réticulées en creux l’identifient facilement.
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Le saule noircissant (Salix myrsinifolia 4-6) est un arbuste (2-5 m) des rives et buissons. On le reconnaît à ses feuilles, dont le dessus est vert foncé luisant et le dessous glauque avec une pointe verte paraissant frottée et dénuée de pruine.
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Le sureau à grappes (Sambucus racemosa 4-5) est un arbuste ne dépassant pas 4 m de haut. Il est facile à reconnaître quand il est en fruits grâce à la couleur rouge vif de ses petites baies. Ses fleurs jaune verdâtre sont disposées en grappes allongées alors que celles du Sureau noir forment une ombelle.
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Le tremble (Populus tremula 3-4) atteint 20 m de haut mais ne se rencontre que rarement dans les exploitations forestières, car son bois est inutilisable, que ce soit pour le chauffage ou la menuiserie, donc on l’abat au profit d’autres essences. Son nom est dû au pétiole de ses feuilles, qui est aplati latéralement et que le vent peut ainsi facilement agiter.
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La vesce des haies (Viola sepium 4-7) n’est haute que de 30-60 cm. Ses feuilles à 4-7 paires de folioles ont une vrille terminale simple. Les grappes florales unilatérales ne comportent que 3-6 fleurs. Les gousses finalement noires, non aplaties, ne sont longues que de 2-3 cm.
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La violette à éperon clair (Viola riviniana 4-5), semblable à sa cousine des forêts, se détermine avec certitude uniquement avec ses fleurs. Elles ont toutes deux des fleurs bleu clair, mais celle à éperon clair possède un éperon plus ou moins blanc et souvent échancré à l’extrémité, tandis que l’éperon de celle des forêts est de même couleur que la fleur, et son éperon se termine en pointe arrondie.
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La violette des forêts (Viola reichenbachiana 4-5), haute de 5-25 cm, a des fleurs bleu clair à éperon de même couleur, atténué en pointe arrondie. Ses fleurs ne sont absolument pas parfumées. Elle se distingue ainsi de la Violette odorante qui est plus petite (5-15 cm) et aux fleurs violet foncé, très parfumées. La Violette à éperon clair est semblable à celle des forêts, mais l’éperon de sa fleur est blanc et échancré à l’extrémité.
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