Observer le Tichodrome aujourd’hui et demain
Malgré sa grande beauté, le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria) est l’une des espèces les plus méconnues de notre avifaune, une bonne connaissance d’où et comment l’observer sont donc primordiales à sa découverte.
Nous aborderons toute une série d’éléments permettant de mieux connaître cette espèce fascinante.
Nous nous intéresserons ensuite à l’évolution des populations actuelles, mais aussi futures. En effet, quelques tendances étonnantes au niveau de l’évolution de la population dans le sud-ouest des Alpes suisses ont pu être mises en évidence par un suivi récent, et ce, aussi bien en période de nidification que d’hivernage.
Restera-t-il des individus nicheurs dans les Préalpes ou même dans le Jura dans 50 ans ? Les montagnes suisses sont-elles assez hautes pour assurer un avenir à long terme à l’espèce ? Peut-on faire quelque chose pour aider le Tichodrome ? Telles sont les questions auxquelles nous essaierons d’apporter des éléments de réponse afin de mieux appréhender l’avenir de l’espèce.
De Célestin Luisier
Jeudi 13 février 2025 à 20 heures
Salle Léon-Michaud, Château d’Yverdon-les-Bains
La petite faune de la Grande Cariçaie livre quelques-uns de ses secrets,
mais en garde bien d’autres…
Sous ce titre qui rappelle la pochette surprise se cache des découvertes et des constats acquis tout au long de plus de trente ans passés à arpenter les marais et forêts de la Grande Cariçaie, mais aussi des questionnements.
La plupart d’entre vous connait le rôle de ce paysage riverain protégé comme refuge pour les oiseaux palustres et ses particularismes au niveau de sa précieuse végétation, mais qu’en est-il du cortège de ses amphibiens et reptiles, de ses mammifères emblématiques, et de la diversité des invertébrés qui donnent à la Grande Cariçaie son aura rayonnant à l’international ?
Au gré de caractéristiques de quelques espèces emblématiques ou ayant fait l’objet de suivis particuliers, nous entamerons une lente promenade illustrée, le rythme des entomologistes l’est encore plus que celui de botanistes, dans les marais et quelques forêts de la Rive sud du Lac de Neuchâtel. Et tout cela sans bottes et au sec !